Industrial relations


Depuis 2019, le groupe de travail 3M du RT-mfm a établi un dialogue avec les différents constructeurs de microscopes [i] pour échanger sur les méthodes, les outils et les protocoles de mesures de l’état de santé d’un microscope photonique dans le but commun d’améliorer le suivi de performance de nos systèmes, en harmonisant les procédures entre le service âpres ventes (SAV) et utilisateurs.

Une conséquence directe pourrait être une meilleure communication entre le personnel de plateformes et le SAV pour, par exemple, faciliter la validation du bon fonctionnement du système après l’achat.

Le groupe de travail 3M du RTmfm souhaite préciser que dans le cadre de ces discussions, l’utilisation du terme « métrologie en microscopie de fluorescence » fera en réalité référence au suivi de qualité du fonctionnement d’un microscope dans le temps. Ensuite, nous souhaitons également préciser qu’a aucun moment il s’agira de comparer des mesures effectuées sur différents microscopes en terme de performance, mais bien de suivi dans le temps de l’état de santé d’un système par des mesures bien précises.

Les mesures de contrôle qualité (QC) d’un microscope sont trop souvent négligées par manque de connaissances des responsables des machines, d’outils abordables adaptés et de ressources humaines. Ces mesures sont pourtant de premières nécessités devant le besoin grandissant de répétabilité en Biologie du vivant et devant la pression exercée par les revues scientifiques d’avoir les données brutes.  Parmi ces mesures, les plus importantes dans la vie d’une machine sont celles qui ont été faites à l’installation et qui deviennent le point de référence sur lequel l’utilisateur responsable du système et le service de maintenance du fournisseur pourront s’accorder sur le fonctionnement nominal de l’outil.

Lors de MiFoBio 2021, une table ronde (TR) a été organisée par le GT3M pour discuter de l’application de nos protocoles. Les porteurs de la TR proposent aux constructeurs d’appliquer, sur la base du volontariat, les protocoles QC du GT3M (RTmfm) à l’installation d’un nouveau système pour permettre de former le client (utilisateur référent) au travers de 7 points de mesures, en plus de la formation traditionnelle sur échantillons biologiques. Ces protocoles ainsi que le workflow d’analyse présenté autours du logiciel MetroloJ_QC mis au point par le GT3M du RTmfm permettraient d’obtenir un premier point de temps de l’état de santé du microscope, qui serait une référence commune et une base de discussion lors des futurs échanges entre le client et le SAV. Ces tests peuvent être réalisés e, moins de 3h.

A la suite de cette TR, un constructeur (Zeiss France) s’est engagé à appliquer les protocoles du RTmfm à l’installation de tout nouveau système en 2022 sur plusieurs sites pilotes en France. Un bilan sera effectué dans un an pour constater si cette action a eu un effet positif pour les clients et le constructeur.

Dans la foulée, deux intégrateurs (Inscoper et Abbelight) ont également souhaité s’engager dans cette démarche.
Les discussions se poursuivront avec les autres constructeurs qui ont tous parfaitement compris les besoins et les enjeux de telles mesures à l’installation d’un système. [i] : Leica, Nikon, Olympus et Zeiss ont dans un premier temps été retenus pour ces discussions car ces entreprises fabriquent des objectifs et sont les seuls sur le marché à proposer des microscopes champs larges et confocaux.


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